Déclencheurs émotionnels dans le business

Les déclencheurs émotionnels sont des événements qui créent des réactions inconscientes, mais automatiques.
Chacun de nous est plus ou moins sensible à certaines émotions : peur, colère, les pleurs d’une autre personne, etc.
​Ce ne sont pas des déclencheurs mais bien des émotions associées à des souvenirs perturbants qui vous gênent encore aujourd’hui. Comment les identifier pour mieux les utiliser ou mieux se défendre ?

​Quels sont les différents types de déclencheurs émotionnels ?

Voici une liste non exhaustive de comportements qui peuvent engendrer une réaction émotionnelle chez certaines personnes, peut-être vous-même :
 

• Plaintes répétées
• Pleurs
• Critique
• Inquiétude
• Colère
• Victimisation
• Mensonge
• Hypocrisie
• Tristesse
• Insatisfaction
• Prétention
• Etc.

 
Si ce type de comportement vous irrite de façon anormale, c’est donc un déclencheur émotionnel.
 
Par exemple, l’insatisfaction permanente de quelqu’un peut provoquer de la colère ; ce sont probablement les « restes » d’un souvenir ancré dans la mémoire. Une personne abattue peut au contraire vous pousser à la prendre en pitié, vous ramenant à votre propre abattement survenu un jour ? A moins que cela ne vous pousse à la honte si vous pensez que l’attitude de cette personne est votre faute.
 
Identifier ses propres déclencheurs et les analyser permet de reprendre son comportement en mains. De ne plus se laisser diriger par des émotions inconscientes.

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​Déclencheurs émotionnels et mauvaises habitudes

Ainsi, la connaissance de nos émotions contribue à mieux nous connaître et remettre en question des habitudes inconscientes, parfois mauvaises.
 
Le cycle créé est « déclencheur --> routine --> récompense ».
 
Les déclencheurs émotionnels peuvent être un son, une image, un lieu, un moment de la journée ou de l’année, un sentiment, etc. Par exemple, la période de Noël provoque chez moi un sentiment de solitude et de tristesse (eh oui !).
 
Cela va engendrer des gestes inconscients et surtout inutiles (routine) : me morfondre devant la télé, grignoter, boire plus de cafés qu’à l’habitude.
 
Ces routines plus ou moins saines vont charger le cerveau en dopamine (récompense). Comme c’est l’hormone du bonheur, elle va consolider la routine.
 
C’est en reconnaissant ses « mauvaises » habitudes qu'on peut les changer. Il faut alors trouver le déclencheur. Vous vous dites que vous n’avez pas de mauvaises habitudes ? Ou qu’elles ne sont pas dérangeantes ?
 
Prenons l’exemple typique du réveil : vous devez vous lever à 7 h 30 tous les matins. Pour cela, vous mettez votre réveil à 6 h et l’éteignez tous les ¼ d’heures, jusqu’à ce qu’il soit urgent de vous lever ! C’est une mauvaise habitude.
 
L’idée, c’est de savoir que quand votre réveil sonne (déclencheur), vous voulez l’éteindre pour dormir plus longtemps. Si vous voulez changer cette habitude inutile et fatigante pour l’organisme, vous devez choisir une nouvelle façon de faire en vous fixant un objectif : « Mon réveil sonnera à 7 h 15 et je me lèverai immédiatement pour préparer mon café ».
 
Cette nouvelle habitude va s’ancrer autour du café et de la lecture tranquille de quelques tweets, ou en écoutant de la musique. C’est ça la récompense ! Il faudra répéter ces étapes en moyenne 66 jours selon les experts pour que le nouveau schéma s’automatise.

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​Les déclencheurs émotionnels en marketing et organisation

Évidemment, les professionnels du commerce et de la publicité ont bien compris l’enjeu. Jouer avec nos émotions, ils savent faire ! Les politiques aussi, il suffit de voir comment ils s’y sont pris pendant la crise sanitaire, modèle qu’ils réutilisent pour la crise énergétique qui s’annonce.
 
Ils vont chercher à jouer sur 8 déclencheurs bien connus du marketing :

1. La peur (FOMO ou « Fear Of Missing Out ») : peur de manquer de quelque chose, de mourir, de tomber gravement malade, de rater les bonnes occasions si on n’est pas « connecté » en permanence. Ce syndrome est donc utilisé en marketing où l’on joue sur la peur de rater une bonne promotion : offres à durée limitée, « 50% de remise » avec le chrono qui défile juste à côté, « après minuit, il sera trop tard ! », Black Friday et autres soldes.
2. La compétition
3. La confiance : avis et témoignages clients, par exemple.
4. La limitation
5. L’appartenance
6. La culpabilité
7. L’instant de gratification
8. La valeur

 
Nos émotions sont les actrices principales de notre cerveau droit ! Pour rectifier le tir et reprendre le contrôle, le cerveau gauche doit entrer en jeu.

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​Les déclencheurs de bonnes habitudes pour votre organisation

Si je vous ai parlé psychologie aujourd’hui, c’est parce que nos émotions influencent nos actions dans la vie de tous les jours, y compris professionnelles.
 
D’ailleurs, les « influenceurs » jouent avec cela, font de vous un « follower » qui va suivre telle ou telle personne, joueur de foot, sportif, etc, et vous amener à des actions que vous n’auriez jamais envisagé sans leur intervention.
 
C'est pourquoi analyser nos déclencheurs émotionnels peut s'avérer un super truc pour mieux s’organiser en se débarrassant des mauvaises habitudes ancrées dans votre routine. Voici quelques exemples : 

• Se lever tôt implique de ne pas se coucher tard. Cela semble idiot, pourtant, la différence se fait sentir dès qu’on se couche ne serait-ce qu’une heure plus tôt. A fortiori quand on avance en âge ! Et oui, le sommeil est prioritaire sur le travail !
• Éteindre son portable la nuit et éviter tous les écrans bleus avant le coucher. Vous regarderez vos mails demain matin.
• Vous avez donc bien dormi, un sommeil réparateur, et vous vous êtes levé à l’heure. C’est le moment de se faire un bon petit déjeuner ! C’est le carburant qui met le moteur en marche pour la journée. Autant ne pas le rater !
• Gérez les mails à des heures bien définies, pas dès que vous recevez une alerte. D’ailleurs, il est parfois reposant de supprimer les notifications. Cela vous évitera de vous dissiper et vous resterez concentré sur la tâche en cours.
• Si le téléphone sonne et que vous choisissez de répondre immédiatement, ne vous laissez pas entraîner par une alerte sur l’écran, ou par une personne qui entre dans votre bureau. Si déclencheur d’émotion vous indique qu’il faut leur répondre, non ! Concentrez-vous impérativement sur votre interlocuteur au téléphone.
• Ne reportez rien qui vous hérisse le poil. La procrastination est le résultat d’un déclencheur qu’il vous faudra identifier rapidement. Les dossiers ennuyeux ou qui vous hérissent le poil doivent être pris en charge en priorité. La récompense sera intense quand vous les aurez bouclés !
• Classez, jetez, archivez ! Récompense immédiate pour votre cerveau ! Nouvelle habitude à ancrer une fois par semaine !
• ​Lâchez du lest. Faites du sport. Méditez. Décompressez. Souriez !

 
C’est le dernier conseil et peut-être le meilleur qui puisse être ! La peur n’évitant pas le danger, focalisez-vous sur ce qui est important dans votre organisation et pas celle du voisin. 

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​Pour vous aider à vous recentrer, suivez le guide !

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• Première étape : reconnaître et nommer les habitudes indésirables.

Ce que vous ne voulez plus faire (regarder la télé trop tard le soir), ce que vous souhaitez faire moins souvent (conso de café, d’alcool, de cigarettes), ce que vous voulez faire plus souvent (sport, sorties, voir la famille), ce que vous voulez refaire (le classique moment de sport oublié depuis longtemps, par exemple).

• Deuxième étape : identifier le ou les déclencheurs des habitudes indésirables
• Troisième étape : identifier la réaction induite par le déclencheur
• Quatrième étape : définir le besoin (pourquoi je réagis de cette façon ?)
• Cinquième et Sixième étapes : changer d’habitude ! Qu’est-ce que je veux changer ? Et s’y tenir !
• Septième étape : la récompense, quelle est-elle ?

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