Intéressante au demeurant, l’évolution de la technologie n’en demeure pas moins exponentielle (« singularité technologique ») et nous « efface », petit à petit.
Les neurones artificiels vont-ils balayer le cerceau humain et continuer de détruire des emplois ? La robotisation du travail : des percées dans tous les domainesRobotisation du travail dans le marketing
Dans cet article, j’ai découvert la robotisation du travail dans le marketing : copier l’écriture humaine.
La création de ce robot qui peut paraître superficiel s’appuie sur un besoin marketing. En effet, il est reconnu que les stimuli commerciaux de l’écriture incitent les humains à lire un document manuscrit plutôt qu’un autre dactylographié. Pour arriver à produire un document « faussement » manuscrit, voici le circuit du process de la start-up créatrice du robot :
Voilà donc des robots qui écrivent de façon manuscrite, en recopiant des textes dactylographiés, avec des imperfections humaines, avec comme objectifs marketing :
J'avoue que si la technologie paraît ultra-moderne, il n'en reste pas moins que le circuit pour arriver d'un point A à un point Z ressemble plus à un chemin A vers A, en passant par d'autres lettres de l'alphabet ! Robotisation du travail et monde agricole
La robotique agricole autonome fait son chemin également, secteur qu’on peut estimer plus important que l'écriture pour tout un tas de raisons.
Aujourd’hui, c’est le monde des tracteurs avec « conducteur optionnel » qui grandit de façon exponentielle. Ces tracteurs effectuent des tâches préprogrammées et collectent des données sur les cultures, puis les analysent. Cela permet à l’agriculteur d’adapter ses méthodes et ses outils en estimant les rendements, en évaluant le stade de croissance des cultures, etc. Les algorithmes de cette robotisation du travail sont destinés à des objectifs « nobles » :
Robotisation du travail et forces de l'ordre
Je crois que c’est une des applications les plus compliquées de la robotisation du travail à mettre en place et dont la réflexion doit être poussée à son maximum.
On connait déjà les robots démineurs, les drones militaires, mais ici, le projet concerne la ville de San Francisco où des robots seraient programmés pour tuer des suspects à la place de la police locale. Bien entendu, les détracteurs craignent la surexploitation d’un tel « outil » qui ne serait pas toujours utilisé pour des raisons clairement établies. Ce projet est abandonné, ou plutôt, suspendu pour le moment, afin d'y travailler un peu plus. Nous voilà rassurés, ou pas... L’ambivalence de la robotisation du travail
J’ai toujours été très intéressée par la technologie en général et par l’intelligence artificielle en particulier. J’ai lu l’intégralité du « Cycle de Fondation » d’Isaac Asimov quand j’étais adolescente. « Le Robot qui rêvait » ou le film
« I, Robot », avec Will Smith, en évoquent parfaitement les fondements. En effet, Isaac Asimov y décrit les « lois de la robotique », formulées avec son confrère John W. Campbell :
Mais que se passe-t-il lorsque la pensée d’un robot décide de ce qui est bon pour la société et contrevient aux Trois Lois ? Une loi zéro a été créée au cours de cette épopée de science-fiction : « Un robot ne peut pas faire de mal à l’humanité ni, par son inaction, permettre que l’humanité soit blessée ». Terminator n’a qu’à bien se tenir ! Je vous laisse découvrir tous les problèmes éthiques soulevés par ces lois formulées pour la première fois en 1942 et qui ne cessent d’être redécouvertes ; c’est passionnant et terrifiant à la fois. De nos jours, ces « lois » sont en effet le principe du transhumanisme. Pour éviter les éventuels débordements futurs de la robotique, un député français a même déposé une proposition de loi en 2020, promulguant une charte de l’intelligence artificielle et de l’éthique. L’article 2 de cette charte correspond aux trois lois de la robotique ci-dessus. Le développement de l'IA est un business, et les business ne s'intéressent notoirement pas à des garanties fondamentales — en particulier philosophique, mais également sécuritaire et sanitaire. (Quelques exemples rapides : l'industrie du tabac, l'industrie automobile, l'industrie nucléaire. Pas une seule d'entre elles n'a dit dès le départ que les garanties fondamentales sont nécessaires, chacune d’elles a résisté aux garanties imposées de l'extérieur, les gouvernements, et aucune n'a accepté la loi absolue qui est de ne jamais causer de dommages aux humains)."
Terminator, soldat humanoïde, drone, boutiques intelligentes sans vendeurs (Hammel Go Store), pizzas à emporter fabriquées par une machine… Je ne veux pas vraiment finir comme Sarah Connor, à craindre l’horreur de la cybernétique, mais j’ai tendance à mettre en avant l’intelligence humaine.
D’ailleurs, je ne pratique pas la robotisation du travail pour écrire mes textes, comme cela peut être le cas en rédaction web. Je veux faire fonctionner mes méninges le plus longtemps possible. Je suis bien derrière mon écran. J’utilise mes yeux pour lire, mon cerveau pour comprendre, mes doigts pour dactylographier, mon esprit pour vous assurer une expérience client inoubliable et de qualité. Et quelque part, je trouve que cela a un effet rassurant ! Même si on travaille souvent soi-même comme des robots : on fait les mêmes gestes, des actions toujours au même moment, on « automatise » pour aller plus vite. Alors quoi de plus naturel que de se servir des technologies pour y parvenir, même à un tout petit niveau ? Mais ce qui apparait comme une révolution technologique peut sembler parfois disproportionné. Inquiétant même, si mis entre de mauvaises mains. De plus, la réflexion éthique posée sur le remplacement des humains par les robots doit se poursuivre sur tous les plans : protection des données, responsabilité, confiance et sécurité, relations sociales, autonomie. Le sujet est évoqué ici et ici. Que restera-t-il de l’humain dans tout cela ? Que restera-t-il de nous ? Et vous ? Souhaitez-vous garder le contact pour travailler en tête-à-tête ?
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AuteurJe suis Laurence Berry-Brisson. |