A quoi sert un graphique ?Les graphiques ont une ambition principale, et vous devez la garder à l'esprit à chaque étape de création de vos présentations : donner de la clarté aux résultats que vous voulez démontrer. C'est une évidence : communiquer vos données chiffrées dans un tableau brut sera incompréhensible pour la plupart de ceux qui les liront. Une solution pour rendre vos données exploitables et agréables : les graphiques. Vous y lirez vous-même les informations que vous souhaitez partager, car vous connaissez parfaitement votre sujet bien entendu, et sur un graphique, les messages que vous souhaiterez transmettre vous sauteront aux yeux. Ainsi, un graphique doit appuyer votre message, et surtout ne pas démontrer visuellement l'inverse. Vous l'avez sans doute constaté, Excel rend la vie des statisticiens en herbe bien plus facile ! Quoiqu'il en soit, quelques règles d'utilisation doivent être impérativement appliquer pour ne pas être discrédité aux yeux de votre audience. Votre présentation doit permettre de comprendre le message à faire passer en un seul coup d’œil, que ce soit un problème, une anomalie récurrente, ou au contraire, une amélioration. Tout d'abord, vous serez d'accord avec moi, j'en suis sure : le design doit être sobre. En cliquant sur les différents thèmes proposés par Excel, vous verrez immédiatement quel "habillage" conviendra le mieux. Si vous avez plusieurs graphiques à présenter, restez dans le même thème pour ne pas fatiguer votre audience. Le cerveau doit pouvoir réagir aux informations importantes, pas à la "pollution" visuelle. Les données chiffrées présentées sous format graphique peuvent souligner :
Mais du coup, quel type de graphique utiliser ? De nombreux modèles existent. Le choix va dépendre du nombre et du type de variables que vous souhaitez faire apparaître. 1 - Evolution = histogramme ou courbeExemple : Evolution du nombre de nouveaux clients sur une année Un titre, deux axes, courbe ou histogramme, au choix. C'est l'utilisation la plus classique, facile, et lisible. Ici, vous pouvez ajouter les données sur chaque mois, si vous le souhaitez. Avec un symbole, comme une flèche par exemple, vous pouvez appuyer un message que vous voulez faire passer, notamment pour expliquer les résultats nuls d'août et septembre, par exemple. Ou encore, expliquer pourquoi le mois de mai a été aussi bon et reproduire cet effet bénéfique. Ce type de graphique souligne donc la performance d'un élément dans le temps. 2 - Répartition = courbe ou histogrammeAssez proche du précédent modèle (à mes yeux en tout cas), si vous voulez contrôler certains éléments de votre analyse sur une période donnée : 3 - Position : histogramme à barresExemple : Comparaison du taux de respect des délais de livraison 2019-2020 En reprenant l'exemple précédent, on peut comparer la performance de plusieurs éléments. Ici, les années 2019 et 2020. Un autre exemple classique pour l'utilisation des graphiques de position : comparaison des performances des vendeurs (vendeur 1, vendeur 2, vendeur 3, etc... et comme élément de performance, le nombre de ventes). 4 - Corrélation = nuage de points ou empiléExemple : incidence des accidents de la route et l'installation de radars sur la zone XY Deux exemples différents pour la même analyse : on voit que les accidents diminuent au fil des années en même temps qu'on augmente le nombre de radars. Vous pouvez donc utiliser ces graphiques pour souligner la conformité ou non de vos variables entre elles, par rapport à ce qui est attendu. Ici, vous prouvez que plus il y a de radars, moins il y a d'accidents. Bien évidemment, ces chiffres sont faux et les cas présentés dans cet article sont tous inventés. 5 - Décomposition = graphique sectoriel ou circulaireExemple : répartition des clients par tranche d'âge Plus communément appelé en France, le graphique "Camembert", ce format est très largement utilisé pour la présentation de statistiques. Il démontre beaucoup moins le rapport de comparaison et n'est donc pas prisé des présentations scientifiques, par exemple. Beaucoup d'autres possibilitésPas question ici de vous présenter le catalogue Excel de toutes les possibilités de présentations sous forme graphique. Notez tout de même quelques autres exemples classiques : Les cartes géographiques (dites chloroplètes) : Cascade, entonnoir, surface, compartimentés, boursier, en rayon de soleil, en pyramide, à barres empilées, en 2D ou 3D, en "thermomètre", en "tachymètre", etc, etc... Vous l'aurez compris, autant de données, autant de type de graphique. Chaque spécialité a son graphique ; chaque utilisateur a ses préférences d'utilisation. Les choix de présentation sont infinies. L'objectif est de rester sobre, soft, bon designer, et de maîtriser son sujet. Un graphique magnifique, s'il ne veut rien dire ou si vous-même, le présentateur, n'en maîtrisez pas les données, sera voué à l'oubli total et définitif. En résumé :
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"Storytelling with data" - Cola Nussbaumer Knaflic (en anglais)
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