1 - Attirer l'attention : préparez vous à sourire !Pris au sens noble du terme, vous retiendrez l'attention des personnes (dans la vie de tous les jours aussi) seulement si vous êtes attachant, charismatique, souriant. Les résultats que l'on veut atteindre ne s'obtiendront pas en baissant la tête et en marmonnant dans ses moustaches. Exercice !
Voici les "mantras" que je m'applique tous les jours. Je me redis les choses et j'attaque la journée le sourire. Pas vous ? Non, c'est pas une blague ! En faisant cela régulièrement et sur la durée, vous allez vous sentir déjà tout de suite plus prompt à montrer une image de vous agréable et positive. Donc, le sourire (sincère) a toute son importance pour la prise de parole en public ! 2 - Pour qu'on se souvienne de vousNous y voilà, c'est le jour J ! Bon, certes, il va falloir s'adapter à la distanciation sociale et aujourd'hui, on ne sait pas encore trop comment cela va se passer. Toujours est-il que !!! Même derrière un écran, votre sourire et votre attitude devront être captivants... Encore plus derrière un écran d'ailleurs. Mais restons dans un contexte "classique". Le rideau va se lever et vous allez faire votre prise de parole en public. Que ce soit pour un groupe de 5, 10, 20 ou 300 personnes, rester vous-même vous aidera à ne pas vous faire oublier dès la sortie de la salle. Des études scientifiques très sérieuses ont prouvé que rester soi-même au lieu de jouer ou surjouer pendant une intervention permettait qu'on se souvienne de vous positivement. Surjouer ne transmettra pas le bon message et on ne se souviendra que du mauvais jeu d'acteur de l'orateur, plutôt que l'information qu'il souhaitait passer. Rester soi-même, c'est bien se connaître. Connaître ses forces et s'appuyer dessus, accepter que nous sommes tout sauf des sur-hommes ou sur-femmes et que nos petites imperfections enverront au public le message subliminal suivant : "Cet orateur est comme moi !". Parlez avec les mains si c'est dans vos habitudes, marchez, adressez-vous à tous et pas seulement à une personne de la salle, et surtout, soyez honnête. Par exemple, si jamais perdez le fil de votre intervention, dites-le. Cela rend les choses plus naturelles et le public se sentira proche de vous. 3 - Rester présentDes distractions, vous en aurez : une personne du public tousse régulièrement, plusieurs autres semblent ne pas vous écouter et passent leur temps sur leur téléphone, une alarme s'est déclenchée quelque part et ne s'arrête pas. Des pensées extérieures aussi : "j'ai oublié de prendre mon stylo fétiche" ; "il faut que je prenne le pain en sortant du travail" ; "j'ai un rendez-vous chez le médecin à X h...", etc... Deux solutions dans ce cas de figure :
Inutile de chercher une méthode miracle. Ayez simplement l'envie d'être là, de vous impliquer consciemment et naturellement dans ce que vous allez dire ou faire. Une fois concentré, à l'écoute des gens dont vous aurez capté le regard, commencez votre présentation "entre amis". N'ayez pas peur de regarder les gens et de leur transmettre, avec vos mots, le fruit de votre travail. 4 - InspirationVotre confiance en vous doit être forte, bien ancrée pour transmettre vos messages en public. Soyez inspiré, pas par les autres ! Par vous-même. Vous vous appuierez sur :
Si je vous en ai parlé aujourd'hui, c'est que j'ai été amenée plusieurs fois à le faire moi-même, en petits comités n'excédant jamais 15 ou 20 personnes. Et c'était ma hantise ! Pourtant, rien ne le laissait paraître. La maîtrise de mon sujet et ma capacité à me concentrer m'ont toujours aidé à faire de mes présentations des moments plutôt réussis. Vous l'aurez compris, réussir une prise de parole en public, cela vient aussi de notre "intérieur". Pour l'amadouer, le dompter, en faire son allié quand on est "timide", il faut se concentrer sur ses valeurs profondes, faire croître sa confiance en soi, bref, travailler sur le mental. Encore lui ! Et vous ? Vous est-il déjà arrivé de prendre la parole sans le vouloir, comme si on vous poussait dans le dos sur une scène de théâtre ? Répondez-moi en commentaires et surtout, si vous avez aimé cet article, partagez-le et aimez-moi ! En savoir plus :
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Comment allez-vous ? C'est la question première qui vient à tous dès qu'on se lève en ce moment. Le cœur n'y est pas vraiment. Pour tout vous dire, j'avais même oublié d'écrire mon article hebdo pour vous. Forcément, quand on parle de régularité de publication, vous pensez bien que tout est réglé comme du papier à musique, les sujets anticipés, préparés aux petits oignons pour mes lecteurs. Mais là ? Difficile de vous envoyer un article sur l'art de la prise de parole en public... Je vous avoue très sincèrement que je me suis retroussé les manches pour me remonter le moral et oublier que je ne peux pas sortir mon nez dehors. Réinventer l'existantJe suis indépendante, secrétaire rédactrice "à distance". Le télétravail et moi on se connaît déjà bien. Pour autant, mes clients actuels sont en chômage technique, donc, moi aussi. J'ai donc travaillé sur mon site web et j'ai créé les éléments de mes fonctions de rédactrice : pour les blogs et en tant qu'écrivain public. C'est en effet, un service que je peux rendre, pour toutes les personnes en mal de mots, qu'ils soient sur courrier, mail ou articles de blog. Je vous invite à cliquer sur le bouton ci-dessous pour aller visiter cette toute nouvelle page. Poursuivre mon activité, sans clientsNous l'aurons tous remarqué dans la douleur : tout est en sommeil. L'avenir est à craindre parce qu'il fera tout aussi mal, mais je préfère y voir un défi, un challenge. C'est valable pour moi, mais aussi pour mes clients qui devront se relever de cette situation et je souhaite faire partie de ceux qui pourront les y aider. C'est pourquoi je continue à me connecter tous les jours pour vérifier s'il y a un besoin, un message, quelque chose à faire. Sans déduire ce temps de mon temps de travail, évidemment. Je fais des statistiques qui pourront peut-être servir un jour. Je rédige des textes en prévision de la reprise. Je ne laisse rien au hasard, sans objectif précis. Mais je me refuse à baisser les bras, sans faire l'autruche. Bien au contraire ! Trouver des moyens de vous être utileBon, il faut être très franche : les affaires sont en berne. Mais je suis persuadée que d'autres pensent comme moi : vous, patrons, indépendants, futures indépendantes secrétaires, étudiantes qui veulent se former à mon métier... C'est pourquoi j'ai décidé de tenter l'aventure et de vendre mes documents "prêts à l'emploi". Et je ne vous le cache pas. C'est une nouveauté qui peut m'aider aussi :
Me former, pour performerJe n'arrête pas ! J'adore me former à des techniques que je ne pratiquais pas jusqu'ici. Inutile de vous dire que je suis à fond dans tout ce qui touche à l'écriture en général, et à l'écriture persuasive en particulier. Je teste de nouvelles applications, des outils de télétravail, des logiciels professionnels, etc. J'ai eu la chance de m'abonner à une série de formations qui vont me tenir en haleine tout le temps du confinement je pense. Et tout ça, en espérant pouvoir les mettre à contribution pour tous mes clients ou futurs clients. A lire aussi : "Travail à distance : 10 outils à utiliser dès maintenant" Gérer le stress avec le sourireLa santé mentale est primordiale : garder son sang-froid, se discipliner, et garder son sens de l'humour en toutes circonstances, quand celles-ci le permettent. Le sourire, en tout cas dans notre culture, est tout aussi contagieux que le rire et apporte bonheur, sérénité et relaxation. Souriez dès que vous le pouvez, même seul, pour envoyer à votre cerveau un signe d'apaisement. Mais aussi parce que vous serez plus beau à regarder ! Enfin, je le suppose... :-) Si le sourire vous est difficile, passez à l'étape du rire, une thérapie qui en vaut 1000 autres pour gérer vos émotions et votre stress. Vous avez été sans doute comme moi les premiers à rire de certaines vidéos ou chansons qui parodiques qui tournent en ce moment. Cela nous permet de rester solidaires depuis le fond de nos canapés, les yeux rivés sur nos PC ou nos téléphones, en échappant aux informations qui, cette fois-ci, concernent chacun d'entre nous sans aucune exception. N'oublier de penser à personne, notamment ceux qui travaillent "à l'extérieur", dans le no man's land que sont devenus nos quartiers, nos villes, nos pays. Et pour autant, il est impératif de penser à "l'après"... L'activité économique va être rude. Je m'imagine mal me laisser faire sans bouger. Si à un moment donné vous avez besoin de mes services, votre réactivité sera votre seule alliée pour ne pas vous enliser. A lire aussi : Astuces de la prise de notes + Bonus 5 conseils pour trouver du temps pour soi Quel genre de client êtes-vous ? ![]() Est-ce que votre première pensée lorsque votre réveil se déclenche le matin c'est : "Oh non, pas encore, pas maintenant, pas déjà !!" ? Est-ce que vous vous sortez du lit en rampant ? Est-ce que le simple fait d'ouvrir votre boite de réception, une fois que vous êtes enfin arrivé au bureau, est un exploit surhumain ? Vous avez du mal à vous concentrer, vous êtes de plus en plus irritable envers les membres de votre équipe et aucune de vos tâches ne suscite un enthousiasme quelconque ? Si cela vous semble familier, il y a une raison très simple : c'est de l'épuisement professionnel, appelé plus communément "burn-out". Littéralement, "griller"... Certes, on travaille tous pour quelque chose : l'argent en fin de mois, la satisfaction d'un projet accompli, le devoir de faire quelque chose de sa vie... Mais ce n'est pas toujours une balade de santé ! Dans notre culture obsédée par le mouvement et l'obligation de résultat, l'épuisement professionnel est devenu une épidémie généralisée. En mai 2019, l'Organisation mondiale de la santé a inclus l'épuisement professionnel comme phénomène professionnel dans la 11e révision de la Classification internationale des maladies. Malgré ces faits alarmants, cet état constant d'épuisement est encore quelque peu normalisé, et toujours pas reconnu comme "maladie". Alors, comment faire pour vaincre l'épuisement professionnel ? Et plus important encore, que pouvez-vous y faire sans y laisser des plumes ? DéfinitionQu'est-ce que le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel ? Il y a une distinction à peine perceptible entre certaines angoisses liées au travail, normales, et l'épuisement professionnel. L'OMS le définit ainsi : «Le burn-out, ou épuisement professionnel, est un syndrome conceptualisé comme résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été correctement géré». C'est un peu comme un sportif qui pousse son corps au-delà de ses limites et se blesse gravement. Là, c'est votre cerveau qui se prend les pieds dans le tapis ! L'épuisement professionnel, ce n'est pas seulement passer une sale journée au travail. C'est un sentiment persistant de désintérêt total pour ce travail, de désespoir, de fatigue intense. Ce n'est pas un "état", c'est un processus qui se met en place lentement. Trois éléments le caractérisent (source OMS) :
Ces indicateurs sont fiables et il vous appartient d'y porter une vigilance de tous les instants pour vaincre l'épuisement professionnel. Autour de vous, personne n'osera vous parler, à peine saura-t-on deviner ce qui vous arrive. Au mieux imaginera-t-on que "vous avez mauvais caractère", ou "que vous êtes nul dans ce que vous faites". Pourtant, ce n'est pas vous le responsable de cet état, le facteur contributif étant principalement l'environnement social dans lequel vous évoluez, les conditions dans lesquelles vous travaillez. Inutile de vous dire que si prendre des vacances ou une courte pause est un bon conseil et une très bonne idée pour tout le monde, pour vaincre l'épuisement professionnel, c'est un pansement sur une jambe de bois. En fait, certaines recherches indiquent que les vacances n'offrent aucune amélioration des niveaux d'énergie ou de bonheur lorsqu'on retourne au travail, surtout s'il s'agit de voyages stressants. Si vous faites vraiment face à un burn-out, ce ne sont pas quelques jours au bord de la plage, les doigts de pieds en éventail, qui vont changer radicalement les choses. Une chose est sûre, c'est vous qui tenez les commandes pour sortir de ce labyrinthe d'émotions. J'ai moi-même été confrontée à un burn-out il y a quelques années et j'ai réussi à identifier 5 pistes pour mieux gérer cet événement de notre vie professionnelle qui peut se transformer en grave dépression. Accepter le problèmeCela fait très "cliché" de dire que pour résoudre un problème, la première des choses à faire est d'admettre que vous en avez un. Pourtant, c'est le cas... Dans la vie professionnelle, on aura tendance à assumer une grosse partie d'un fardeau que nous pourrions pourtant partager. On arrive à se convaincre qu'on peut tout réorganiser simplement, en remettant les pièces du puzzle au bon endroit. Se réveiller un peu plus tôt, mieux se concentrer avec des outils adaptés (voir mon précédent article ici), travailler encore plus... Oui, tout cela devrait suffire pour aller mieux. Ce n'est presque jamais le cas. C'est être dans le déni que de réagir ainsi. Travailler plus dur ne résoudra rien, et vous ajouterez du stress au stress, de la fatigue à l'épuisement. En vérité, pour résoudre votre problème, il va falloir instaurer des changements dans votre façon de voir et de faire les choses, que ce soit au travail ou à la maison. C'est en agissant sur ces leviers, en reconnaissant que vous devez modifier certaines choses, que vous aurez franchi la première étape indispensable pour lutter contre le burn out. Peu importe comment vous allez vous y prendre, mais prenez le taureau par les cornes : écrivez dans un journal intime, partagez vos ennuis avec un ami autour d'un café. Vider son sac est la première étape en effet, et elle n'est pas très agréable. On se sent tellement amoindri et "mauvais" que le réveil peut s'avérer assez brutal. Détachez-vous de votre travailPeut-être que vous vous imposez des horaires réguliers, stables, raisonnables, que ce soit pour commencer la journée ou pour la finir ? Mais est-ce que vous avez vraiment "quitté" le travail quand vous êtes à table en famille, ou devant le film du soir, ou encore, bien au chaud sous la couette ? La déconnexion est rendue encore plus complexe avec tous nos PC, téléphones mobiles, tous connectés en permanence à nos comptes professionnels. Cette connectivité constante rend plus difficile que jamais le fait de se DÉTACHER mentalement de notre job. On sait tous aujourd'hui que la majorité des gens consulte son courrier électronique professionnel en-dehors des heures normales de travail, et que nombreux sont ceux qui dépassent largement les 40 heures de travail par semaine. Pas étonnant alors d'être épuisé quand on court comme un hamster dans sa roue ! Le détachement psychologique au travail est nécessaire et des études montrent que ce détachement permet un meilleur taux d'engagement une fois revenu au bureau. Pour faire court, ceux qui arrivent à ne pas lire leurs mails professionnels à la maison seront plus engagés (ou au même niveau d'engagement) que ceux qui ne se déconnectent pas. De plus, ils prendront plus de "plaisir" à revenir travailler. Comment se détacher ? Tout dépend de votre personnalité, de vos habitudes. On peut par exemple se dire qu'à une certaine heure en fin de journée, on range son bureau, on sort son plus beau cahier de notes réservé pour cela (ou sa plus belle page sur PC) et on fait la liste des tâches du lendemain. C'est un moyen qui rappellera à votre cerveau qu'il est temps de passer du "mode pro" au mode "vie perso". Si vous l'osez (audace, quand tu nous tiens !), supprimez votre compte de messagerie professionnelle de votre téléphone portable, ou au moins, désactivez les notifications. Je connais trop bien les réflexions à table : "mais non je ne réponds pas, je lis c'est tout !" Oui, mais dans quel état certains mails pros peuvent nous mettre ! J'en connais quelques-uns qui ont ruiné mes week-ends ! Au début, vous allez stresser de faire certains de ces choix, mais votre cerveau vous en sera bientôt éternellement reconnaissant (et votre médecin aussi !). Revoir sa charge de travailParfois, ce n'est pas votre attitude ou vos habitudes qui doivent être modifiées, c'est votre charge de travail elle-même. Cette dimension fait partie des risques psycho-sociaux depuis maintenant de nombreuses années. De toute évidence, vous ne pouvez pas toujours vous débarrasser des éléments de votre liste de tâches d'un claquement de doigts, surtout si vous travaillez en équipe ou si vous êtes votre propre patron. Il faut néanmoins pouvoir regarder cette liste et discuter, échanger, et ajuster la charge de travail, notamment en déléguant certaines responsabilités ou en identifiant celles qui sont prioritaires lorsque vous ne pouvez pas toutes les assumer. Se dire simplement (ou le dire à un supérieur) : "je suis surmené, au secours !" ne sera malheureusement pas suffisant. Construisez un plan d'action concret et réaliste et présentez-le. Revoyez votre copie sans délégant certaines tâches. Si vous devez échanger avec un supérieur à ce sujet, n'ayez pas peur de passer pour un employé en-dessous de la moyenne ! Au contraire, une réunion de ce type, même si elle vous paraît à l'avance éprouvante, peut faire de vous quelqu'un de proactif, avec des solutions que vous apporterez au lieu d'attendre que cela passe. C'est un moyen aussi de vous éviter un désengagement plus grave. L'art de ne rien faireC'est vraiment un art... Faire une pause, rester immobile, sans rien d'autre que votre cerveau, votre respiration et vous. Pourquoi s'obliger à courir à la salle de sport après le boulot ? Ou sortir en boîte ou aller boire avec des potes tous les week-ends ? Ou encore, se jeter dans le canapé avec la zappette en main pour surfer sur Netflix ou You Tube ? Pour réapprovisionner physiologiquement et psychologiquement votre cerveau et votre corps, il n'existe qu'une seule méthode : ne rien faire du tout. Offrez-vous un moment de calme où vous pourrez vous asseoir, méditer, respirer, ou simplement, regarder sans réfléchir par la fenêtre ! Si cela vous semble trop étrange, allez marcher, sortez votre chien, ce sera bien plus bénéfique que de faire défiler vos nouveaux posts Instagram pour la 20è fois de la journée ! Prévenir plutôt que guérirC'est difficile d'auto-évaluer ses émotions, et quand on commence à le faire, c'est déjà trop tard... On pleure, on a mal au ventre en allant au travail, ou en revenant, on est grincheux, voire pire... Bref, nos journées sont suffisamment occupées (c'est pourquoi on est épuisé !), alors s'il faut en plus prendre le temps de s'auto-analyser, on n'en sort plus ! Pourtant, c'est à force de courber l'échine et de pédaler bêtement que le burn out va s'installer insidieusement. Lentement, mais sûrement, au fil du temps... Donc, inutile de vous dire qu'il est important de bien connaître son état émotionnel pour prévenir la chute vers l'épuisement. Il ne faut surtout pas attendre de constater les dégâts, il vaut mieux les prévenir. Comme votre jauge d'essence : vous n'attendez pas d'être à sec pour aller faire le plein. Si vous sentez que vous perdez pieds, il vous faudra donc surveiller les 3 éléments principaux du burn-out cités plus haut : votre état de fatigue, votre efficacité (ou pas), votre "cynisme" au travail. Suivez-les une fois par semaine et écrivez, évaluez, donnez une note, peu importe. Faites le bilan (pour les personnes comme moi, je fais un graphique, j'adore Excel !) et si vous remarquez un domaine plus bas que les autres, travaillez-le ! N'hésitez pas à rencontrer votre médecin si vous ne savez plus comment gérer cet état. En ce qui me concerne, il m'a été d'un grand secours mais je m'y suis pris un peu trop tard. J'ai fait une dépression nerveuse qui m'a empêché de retourner travailler durant 6 mois. ConclusionVaincre l'épuisement professionnel n'est pas facile, il faut lui faire face puis le combattre. L'admettre aussi parce que souvent, on est plutôt dans le déni, on pense que ce sont des personnes fragiles qui en sont victimes. Faux ! Au contraire, ce sont des personnes hyper-investies au travail. Trop... La dimension psychologique et cognitive est très complexe, fort intéressante par ailleurs, et d'autres maladies du travail liées au psychisme ont fait leur apparition depuis quelques années :
La bonne nouvelle, c'est qu'on peut en sortir à partir du moment où il est identifié et qu'on sort du déni. N'hésitez pas à en parler... Pourquoi je vous en parle, moi ? Parce que je connais bien le problème et que ma santé en a pris un coup, parce que la délégation permet de vous sortir la tête de l'eau et que c'est mon métier que de vous y aider, parce que le partage de connaissances peut vous alerter... Reprenez vos journées de travail sereinement ! Bon ou mauvais, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, témoignages ou informations complémentaires sur ce sujet délicat. Et comme toujours, Secrétariat Excellence reste à votre entière disposition !
Un nouveau mot à apprendre : l'illectronisme. Un nouveau phénomène de société dont les institutions prennent conscience à l'heure du confinement lié au COVID-19. L'illectronisme, ou illettrisme électronique ou numérique, a fait son apparition dans notre langage depuis plusieurs décennies. C'est ainsi que j'ai appris qu'il existait une "Commission d'enrichissement de la langue française". Dans les années 2000, tout le monde a constaté qu'un fossé générationnel se creusait au niveau numérique, l'utilisation des appareils digitaux semblant plus aisée aux plus jeunes... Pourquoi une telle fracture s'est-elle créée ? La 2è conférence internationale de la presse sociale, organisée en 2008, à Strasbourg avait justement comme sujet : "De l’illettrisme à l’illectronisme, une même exclusion ?" Il ressort des études diverses que sans un minimum d'apprentissage de l'informatique, son utilisation est très compliquée pour certains. L'accès à l'information et la communication se font désormais, et depuis plusieurs années maintenant, uniquement via un PC, un Smartphone. On parle même à sa voiture ! C'est pour certains, et notamment pour les personnes âgées ou à faibles revenus, un défi quotidien. Sans aide, cela devient une exclusion directe, surtout lorsque l'on constate la dématérialisation des démarches administratives (exemple : la déclaration d'impôts sur le revenu). Alors, comment contourner l'utilisation de l'informatique ? Comment combattre l'illectronisme ? Le "tout numérique" a envahi nos vies depuis les années 90. Lorsque le premier "ordinateur personnel" est sorti dans le commerce, j'avoue avoir été la première à courir m'en acheter un. J'ai donc assisté à la naissance de l'informatique à usage personnel, en parallèle avec l'utilisation professionnelle. Internet et ses grésillements de connexion, les premiers chats, les premiers jeux vidéos, tout semblait amusant et très évident à mes yeux. Mais ce n'était pas le cas pour tout le monde. Aujourd'hui, c'est encore pire.... Rien ne se fait sans un identifiant, un mot de passe, des formulaires à remplir : une fiche contact, les espaces personnels pour l'assurance voiture, la maison, pour les impôts, l'URSSAF (...), les messageries, Pôle Emploi, éditer des timbres à distance, etc... Il y a tellement de mots de passe que finalement, on les écrit quelque part pour ne pas les oublier... Pourtant, mon anti-virus les enregistre là où je suis la seule à pouvoir les retrouver... mais en entrant un mot de passe. Avouez que c'est parfois à devenir fou ! Surtout pour les mots de passe à haut niveau de cryptage : un caractère spécial, une majuscule, des chiffres et au moins 8 lettres ! Comment voulez-vous que ma grand-mère de 90 ans s'y intéresse ? D'ailleurs, c'est quoi un caractère spécial pour elle ? Le mien peut-être ?! Sans parler des générations trop anciennes pour apprécier l'informatique, l'autre cas de figure est le manque de moyens pour acheter un PC, alors qu'il s'agit désormais d'un outil incontournable. Comment faire pour s'adapter à la dématérialisation brutale que l'on nous impose ?
La détection de ces personnes isolées par obligation ou manque d'intérêt est nécessaire. La formation est indispensable si on se penche sur les travers d'internet, tels les fake news, les cyber-attaques ou les cyber-délinquants... : il faut absolument enseigner sans faire peur... L'école est le lieu idéal pour cela, et dès que possible. Le numérique ne sera plus jamais uniquement un espace ludique où chacun joue, discute, ou s'informe à sa guise. Dans le viseur de l'administration publique Française, le 100% tout numérique pour 2022... Autant vous dire qu'il va vous falloir absorber la charge de travail de nos chers fournisseurs d'antan : Trésor Public pour payer les factures d'hôpitaux, déclarer ses impôts ou encore, payer ses amendes ; faire des déclarations de sinistre pour les assurances ; s'inscrire sur des registres, des écoles ; saisir vos heures DIF (pour les plus anciens, puisqu'aujourd'hui, c'est le CPF), etc.... Le fossé "internet" s'est résorbé au fil du temps et peu sont ceux qui n'y ont pas accès du tout. Aujourd'hui, le challenge est dans l'accompagnement de "l'entre-deux" : ceux qui ne sont pas encore formés, en attendant la prochaine génération 100 % numérique... Je suis d'accord pour dire que la plupart des sites que je visite à titre personnel, familial ou professionnel, sont vraiment très bien faits et plutôt intuitifs (presque tous... des efforts à faire pour les impôts pro...), mais j'ai aussi une vision et une habitude qui me trompent peut-être ? Il faut souligner que les administrations comme Pôle Emploi ont mis en place des accompagnateurs du digital, ou des formations spécifiques pour le personnel de la CAF. Je connais certaines personnes qui ont évolué en même temps que moi dans ce nouveau monde informatisé et qui pourtant détestent cela ! Certains préfèrent déléguer quand c'est possible. Des secrétaires indépendantes qui travaillent auprès de particuliers prennent alors le relais pour toutes ces petites choses numériques du quotidien. Pour les TPE/PME, idem : si je suis plus à l'aise avec Windows, Internet, Google Drive, les Réseaux Sociaux, Microsoft Office, et tous les mots de passe oubliés, alors pourquoi perdre du temps ? Contactez-moi ici. Encore une fois, les idées maîtresses pour combattre l'illectronisme : accompagner, aider, former. Ne pas faire "à la place de". Rendre autonome le plus rapidement possible ou déléguer quand c'est possible. Si les choses deviennent plus compliquées qu'avant, c'est que les choses évoluent beaucoup trop vite... Et vous ? Vous vous en sortez comment avec tous ces outils connectés ? BibliographieLivre blanc contre l'illectronisme - Juin 2019 - Syndicat de la Presse Sociale.
Une démarche en ligne exemplaire - sur le site du Portail de la transformation publique.
DéfinitionsAvant toute chose, je souhaiterais souligner que ces nouvelles méthodes à la mode sont avant tout des pratiques religieuses. Il convient donc de les respecter comme telles. Ce sont des pratiques que j'utilise personnellement le plus régulièrement possible, sans pensée religieuse aucune, mais elles apportent réellement un bien-être et un calme absolument reposant pour l'esprit. Utilisées également pour la pratique du sport, comme la méthode de l'imagerie mentale, respectons-les pour ce qu'elles sont culturellement. Zen : branche Japonaise du bouddhisme mahāyāna, directement héritée du bouddhisme hindou. Altruisme et pratique de la méditation en sont, par exemple, les enseignements. La méditation doit se faire assise (le "za", assis, "zen", méditation). Cette méditation doit permettre d'appliquer le précepte fondamental du vivre "ici et maintenant", profiter du moment présent sans espoir, ni crainte. Au quotidien, cela veut dire quoi ? C'est se poser, prendre du recul avec les événements extérieurs, intérioriser pour prendre conscience de soi, et laisser passer les pensées sans s'y attacher. Nous sommes loin de la pratique traditionnelle des pays dont c'est le berceau culturel ! Méditation : elle est donc au cœur de tout. Il s'agit d'une pratique mentale qui consiste, selon la méthode employée, soit à vider entièrement son esprit et ne penser à rien (bonne chance !), soit, et c'est devenu plus à notre portée d'occidentaux agités, à laisser passer les pensées, sans s'y accrocher, se concentrer sur un point fixe, une image, un souffle, un bruit, pour revenir à soi. On doit rester, quoiqu'il arrive, disponible à notre environnement tout en se posant à l'intérieur de soi. Yoga : pratique ancestrale visant l'apport de bien-être physique et mental au travers d'un ensemble de différentes postures et d'exercices de respiration. Très ancien art de vivre, c'est un chemin initiatique qui va au-delà de la discipline physique. Il existe près d'une dizaine de yoga différents de nos jours, adaptés à nos vies trépidantes ! Sophrologie : basée sur des exercices de relaxation, la sophrologie permet de recentrer corps et esprit, notre monde intérieur au monde extérieur. Des dérivés, telle la méditation de pleine conscience, ont fait leur apparition dans notre monde moderne, mêlant les outils de la relaxation, de la méditation et de la sophrologie. Méthode de survie pour entrepreneur débordéJ'ai pratiqué la sophrologie il y a très longtemps, dans le cadre de soins contre la douleur que m'occasionnait une maladie rhumatismale. Si j'ai encore cette maladie, la douleur a été prise en charge de façon étonnante pour la jeune femme de 19 ans que j'étais avec cette méthode assez nouvelle à l'époque. Du coup, je l'ai toujours appliquée et ai tenté d'autres méthodes. De base, je pratique la relaxation qui, à la différence de la sophrologie, cherche juste à détendre votre corps. De plus, je pratique un sport ou le mental est à 80 % dans la réussite du geste : le tir à l'arc. Art martial pour les asiatiques, c'est ainsi que je le pratique et l'imagerie mentale est très utilisée. Cela demande d'être "bien dans sa tête" ! Vous vous demandez : mais qu'est-ce que tout ça vient faire dans le travail ? Pourquoi appliquer ces démarches au quotidien ? Tout simplement parce que l'attitude et le bien-être que vous obtiendrez "chez vous" ressortiront dans tous les domaines de votre vie, y compris au travail. Cela ne simplifie pas les problèmes qui peuvent surgir, ni les tensions qui vous polluent. Vous les verrez sous un autre angle, avec un point de vue plus "en hauteur", ce fameux recul dont tout le monde rêve. Certains pensent que ce sont des "remèdes de grand-mère", ou trop "ésotériques" à leurs yeux, pourtant, j'y ai trouvé une forme de stabilité de caractère et une plus grande facilité pour voir la vie du côté positif. Pour rester zen au travail, je fais des exercices pour me détendre, lorsque je suis trop longtemps le nez sur mon PC, ou j'écoute de la musique de relaxation en travaillant. J'essaye de me poser de façon régulière, 15 ou 20 mn pour faire des exercices de relaxation, méditation ou yoga. Et cela m'aide vraiment. Mais restons pratico-pratiques... La sérénité au travail, c'est également de savoir prendre les bonnes décisions, reconnaître que vous ne pouvez pas faire tout, tout seul. Savez-vous que vous pouvez également relâcher votre esprit encombré en délégant certaines de vos activités ? Je l'ai fait par exemple pour m'aider à gérer la performance de mon site internet et de mon activité de communication numérique. Je pourrais de la même façon vous apporter la sérénité nécessaire avec une solution simple mais professionnelle. Rester zen au travail en toutes circonstances, c'est parfois possible, mais si :
Et que :
Commencez par chercher un moyen de vous relaxer (tentez le coup !) simplement : j'utilise l'application "Petit Bambou" sur mon téléphone, inscrivez-vous à un court de yoga ou faites-en chez vous (application Down Dog), trouvez un professionnel qui vous aidera en groupe ou en coach personnel. Selon mon point de vue :
Confiez les tâches administratives ou de gestion qui vous polluent à Secrétariat Excellence et redevenez zen au travail ! Vous pourrez non seulement vous ré-organiser professionnellement mais peut-être trouverez-vous le temps de vous reposer, vous promener, voyager, méditer, refaire du sport, etc. Je vous laisse avec quelques photos qui pourraient vous aider à faire votre choix.
Plus de temps perdu dans des activités qui vous empêchent de vous consacrer à votre métier, votre équipe, vos clients !
Plus d'erreurs dues à la déconcentration, à la méconnaissance de certaine règles administratives, etc.... Vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas faire ce que vous devez faire en temps et en heure. Vous n'avez plus qu'à cliquer pour rentrer en contact avec Secrétariat Excellence. Ou me téléphoner. A tout de suite ! |
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